La City Rises (La città che sale) (1910) est une peinture importante du peintre italien Umberto Boccioni.En 1912, la photo fut achetée par le musicien Ferruccio Busoni lors de l'exposition itinérante d'art futuriste en Europe. Il a été exposé dans le Museum of Modern Art à New York dans le cadre de leur collection permanente bien qu'actuellement (janvier 2013) il n'est pas mentionné comme l'un de leurs tableaux exposés.Le titre original de la peinture était Il lavoro (Work), comme il est apparu à la Mostra d'arte libera (Exposition d'art libre) à Milan en 1911. Bien que des éléments réalistes soient présents, comme le bâtiment, et que l'espace soit encore rendu par perspective, cette peinture est considérée comme la première œuvre vraiment futuriste d'Umberto Boccioni, même si elle n'est pas très différente de ses œuvres précédentes, toutes centrées sur les banlieues. Dans cette peinture, la vision naturaliste des œuvres précédentes est en partie abandonnée, remplacée par une vision plus dynamique.Les bâtiments en construction dans une banlieue peuvent être vus avec des cheminées dans la partie supérieure, mais le plus de l'espace est occupé par les hommes et les chevaux, fondus ensemble dans un effort dynamique. Boccioni souligne ainsi certains des éléments les plus typiques du futurisme, l'exaltation du travail humain et l'importance de la ville moderne, construite autour des nécessités modernes.La peinture représente la construction d'une nouvelle ville, avec des développements et des technologies. Les banlieues, et l'environnement urbain en général, ont constitué la base de nombreuses peintures de Boccioni, de la capture des sons staccato de la construction dans Street-pavers à l'émeute du son et de la couleur offerte à l'observateur des scènes de rue, comme le caractérise The Street Enters the House.